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La relecture et la correction : Pour qui, pour quoi ?

Nous n’avons qu’une seule chance de faire une première bonne impression !

Lorsque l’on souhaite présenter un sujet à son audience, il est important que le message à faire passer ne laisse place à aucune misinterprétation. La clarté est primordiale pour s’assurer que la compréhension est bien celle que l’on veut établir. 

En effet, nous n’avons qu’une seule chance de faire une bonne première impression, car on se souvient plus facilement de la première impression que des suivantes. 

Notamment parce que l’on se fait souvent une idée assez immédiate de – si l’on aime ou non – .

Pour faire bonne impression, il faut connaître son audience en s’imprégnant de son fonctionnement, cela est d’autant plus nécessaire face à une cible étrangère.

Un travail de recherche, mais également de compréhension de la culture cible est donc fondamental.

Si le contenu doit être rédigé dans une langue étrangère, il faudra veiller à ce que la traduction soit invisible : autrement dit, le lecteur de la langue cible ne doit pas remarquer que le message qui lui est adressé a été initialement conçu et rédigé dans une langue autre que la sienne.

C’est donc pour garantir la qualité de leur traduction que de nombreuses entreprises sollicitent une relecture ou une correction dans le cadre de leur stratégie de développement à l’international.

Relecture et correction :  ça veut dire quoi ?

Une relecture veut dire que votre document source est déjà traduit en amont, et va être relu par un professionnel. 

Il existe plusieurs types de relecture et celles-ci dépendent du type de traduction qui a été faite au préalable :

La relecture d’une traduction professionnelle : 

Une fois votre projet traduit par un professionnel, un autre professionnel va le relire et s’assurer que le document est bien adapté à la langue cible. 

C’est une sorte de vérification puis de validation plutôt qu’une correction entière. Il vaut mieux avoir deux avis plutôt qu’un seul. 

La relecture d’une traduction automatique :

Avec la montée de l’IA, le processus de relecture devient de plus en plus à la mode. Il suffit de faire traduire son projet par un traducteur automatique, puis l’envoyer à un relecteur qui rendra le texte plus correct. On appelle cela dans le jargon métier, la post-édition (voir notre article sur la post-édition)

Attention, si la traduction est trop médiocre, la relecture devient une réécriture, et de ce fait une traduction. 

Utiliser un logiciel de traduction automatique doit se faire avec précaution, car il peut faire perdre énormément de temps à un relecteur, qui pourra vous facturer au prix d’une traduction si celle-ci est trop mauvaise (voir notre article sur la traduction automatique).

La relecture d’une traduction faite par un non natif : 

Cette relecture est courante surtout pour l’anglais car c’est une langue plus ou moins maîtrisée par la majorité. 

Mais l’évolution de la langue et du vocabulaire est constante. Même si vos contenus sont rédigés par une personne “fluent”dans la langue cible, d’autres facteurs entrent en jeu dans la bonne interprétation de vos messages. C’est pour cela que l’on confie la localisation à un professionnel. 

Localisation, ça veut dire quoi ?

La localisation signifie que le contenu (traduit ou relu) sera adapté à une zone géographique ou culture très spécifique. Par exemple, une localisation différencie l’anglais britannique, de l’anglais américain. Les idiomatismes et expressions seront divergents.

Mais une localisation est bien plus poussée, puisqu’elle influe non seulement sur le fond mais également sur la forme. En effet, les visuels, la mise en page, les images, les couleurs ne veulent pas dire la même chose en fonction de la culture. 

En fait, le plus important n’est pas que la façon de le dire soit identique, mais que le message à faire passer le soit.

Adaptation culturelle : 

A titre d’exemple, les couleurs ont des significations différentes selon les cultures. 

Prenons la couleur orange : 

Au Moyen-Orient, la couleur orange est associée au deuil, à la perte. tandis qu’elle est considérée comme étant une couleur joyeuse en Amérique du Nord, du Sud, dans la majorité de l’Europe et de l’Asie. En Irlande du Nord, cette couleur est également un symbole du protestantisme, ce qui peut créer polémique.

Prendre en compte l’histoire et la culture d’une région est donc très important lorsqu’une entreprise élabore sa stratégie de développement, et donc dans la traduction de ses documents. 

 Style et tonalité

Les règles de style sont également différentes et plus ou moins appréciées selon les zones géographiques. 

En effet, la mise en page, l‘orthographe et les règles grammaticales peuvent différer tant que la tonalité est la même. 

Par exemple, voici quelques mots qui sont les mêmes en britannique et en américain, mais qui s’écrivent différemment: 

  • Couleur : colour (UK) / color (US)
  • Analyser : analyse (UK) / analyze (US)
  • Habile : skilful (UK) / skillful (US)

Se faire relire par un natif permettra de s’insérer dans la bonne culture,  en employant les termes qui respectent les règles de la zone. 

Relecture et correction : une alternative à la traduction humaine ?

Cela dépend de plusieurs facteurs : 

  • Le besoin : si vous devez traduire un gros projet, mieux vaut le faire faire par une personne dont c’est le métier plutôt que de faire perdre ce temps à votre employé qui a d’autres missions au sein de votre entreprise. 
  • Les employés : si vous avez des employés bilingues ou natifs, ayant suffisamment confiance en eux concernant la traduction de vos projets, faire appel à une relecture plutôt qu’une traduction n’est pas une mauvaise idée. Elle vous permettra de localiser ce qui a été traduit.  
  • Le budget: évidemment, la traduction a un coût. La relecture peut donc être un bon moyen d’assurer la qualité de vos projets, à un prix plus abordable. Encore une fois, attention à la qualité de votre traduction.
  • La spécialisation : si l’un de vos employés est natif, et se débrouille très bien dans la traduction de vos contenus marketing, cela ne veut pas dire qu’il sera compétent pour traduire vos documents juridiques. Ce type de vocabulaire est avant tout maîtrisé par des personnes ayant pratiqué les métiers de la loi. Il est donc préférable de faire appel à un traducteur spécialisé dans le domaine juridique.

Relecture et correction : Ce qu’il faut retenir

Dans le développement d’une entreprise à l’international, faire appel à un relecteur permettra de s’assurer du respect culturel de la zone cible, et de fournir un contenu juste et adapté. 

Même si la majorité des traducteurs/relecteurs le font, la localisation prend en compte chaque facteur qui rentre dans la culture d’un pays, d’une région. Il est donc important de s’assurer de la qualité du travail du professionnel en charge de vos documents.

Le métier de relecteur est actuellement en plein boom, dû à l’évolution de la traduction automatique et des intelligences artificielles. Les relecteurs (souvent traducteurs) voient leurs missions changer et font face à de nouveaux défis. 

Cependant, il est important de ne pas mettre de côté la qualité de vos traductions, et de bien analyser les ressources que vous avez en interne, avant de faire un choix entre une traduction ou une relecture. 

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